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" La minute management et coaching #300 " Les Sept Péchés Capitaux du management : le diable est-il uniquement dans le détail ?

Dernière mise à jour : 5 oct.

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Depuis le moyen-âge, les sept péchés capitaux servent de boussole morale pour interroger les comportements humains. Ces travers, loin d'être désuets, trouvent un écho troublant dans le management actuel. Dans le monde professionnel en quête de performance, d'éthique et d'humanité, il est salutaire de revisiter ces péchés archétypes des dérives managériales.


L'orgueil : " Je suis la vision, je suis la stratégie, je suis l'entreprise ! ".

L'orgueil se glisse dans les couloirs du pouvoir comme un parfum entêtant. Le manager orgueilleux confond leadership et culte de la personnalité. Il prend la lumière, relègue les collaborateurs au rang d'exécutants, refuse la remise en question et se coupe du terrain.


Les symptômes

  • Le refus de feedback : " ils ne comprennent pas la stratégie ".

  • La présentation centrée sur le " je " plutôt que le " nous ".

  • Le mépris affiché pour les " opérationnels ".


L'avarice : " On va faire plus avec moins. Toujours".

L'avarice managériale ne se limite pas aux finances. Elle se niche dans la rétention d'information, l'absence de reconnaissance, la restriction des ressources essentielles au bon travail des équipes. " On optimise " à outrance, jusqu'à éteindre l'engagement.


Les symptômes

  • Les budgets de formation coupés.

  • Le micro-management par peur de " perdre le contrôle ".

  • La stratégie RH défensive : conserver plutôt qu'investir sur les talents.


L'envie : " Pourquoi lui a-t-il eu cette promotion et pas moi ? "

Dans un management basé sur la compétition individuelle, l'envie prolifère. Les managers envieux minent la cohésion par des décisions biaisées, des rivalités entretenues ou des évaluations partialles. La culture de la performance devient alors une foire d'empoigne.


Les symptômes

  • La promotion de profils dociles plutôt que compétents.

  • Le sabotage politique dans les comités de direction.

  • Le climat d'insécurité psychologique.


La colère : " IL faut savoir taper du poing sur la table "

La colère mal gérée est confondue avec la fermété. Certains managers valorisent encore un style de commandement basé sur l'intimidation, le stress, la peur. Ces leaders " tyrans " pensent imposer la discipline, mais ne récoltent que défiance et fuite des talents.


Symptômes

  • Les prises de bec publiques.

  • Les crises d'autorité disproportionnées.

  • Le management par pression continue.


La luxure : " l'entreprise est mon terrain de chasse ".

Dans un monde ou hiérarchie rime parfois avec impunité, la luxure peut se manifester par des comportements inappropriés, une sexualisation des rapports professionnels ou une confusion entre charisme et manipulation. Le bureau devient théatre d'influences malsaines.


Symptômes:

  • L'ambiguïté dans les relations managériales.

  • L'utilisation du charme pour favoriser ou discréditer.

  • Le harcèlement camouflé derrière la ' drague ".


La gourmandise : " Toujours plus de chiffres, toujours plus de data ".

Dans l'univers managérial, la gourmandise se traduit par une gloutonnerie de résultats. KPI démultipliés, reporting frénétique, objectifs irréalistes. On surcharge les équipes, on fétichise la performance au détriment du sens .


Les symptômes

  • La multiplication des indicateurs jusqu'à l'absurde.

  • Les réunions hebdomadaires pour suivre l'évolution de chaque centime.

  • Le burn-out collectif par surcharge d'objectifs.


La paresse : " Faites comme d'habitude, on verra plus tard ".

La paresse managériale est plus subtile : éviter des décisions difficiles, ne pas trancher, se réfugier dans la bureaucratie. C'est la gestion par l'inaction, l'inertie du pouvoir, le refus d'innover ou de se mouiller.


Les symptômes

  • Les comités sans décisions.

  • Les projets sans pilote.

  • Les plans stratégiques théoriques jamais mis en oeuvre.


Vers un manager des vertus ?


Chaque péché a son antidote:


  • À l'orgueil, opposons l'humilité.

  • À l'avarice, la générosité.

  • À l'envie, la reconnaissance.

  • À la colère, la maîtrise de soi.

  • À la luxure, le respect.

  • À la gourmandise, la mesure.

  • À la paresse, la responsabilité.



Alors, que faut-il retenir ?

Un management sain n'exige pas des anges, mais des leaders conscients de leurs travers. Car derrière chaque péché se cache une part d'humanité : le défi est de la reconnaître, pour mieux la dépasser.



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